Pensionnat Misore
Toi oui c'est bien à toi que je parle, rejoins mon village... Il fut crée pour les êtres comme nous alors toi qui n'as plus de toit et qui fut rejeté par les humains viens te mettre à l’abri au village d'Hima... Tu y seras libre et y mènera une vie relativement normale. N'hésite plus et viens
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Toi oui c'est bien à toi que je parle, rejoins mon village... Il fut crée pour les êtres comme nous alors toi qui n'as plus de toit et qui fut rejeté par les humains viens te mettre à l’abri au village d'Hima... Tu y seras libre et y mènera une vie relativement normale. N'hésite plus et viens
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Pour toutes les espèce rejetées par les humains fut créé un village dans lequel ils pourraient vivre librement sans faire attention à leur apparence ou autre. C'est le village de Hima. Vous pourrez incarner n'importe quelle espèce .
 
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 La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ]

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Claw
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Claw


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MessageSujet: La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ]   La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ] EmptyJeu 14 Juil - 23:58


    La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ] 244069
    The Law Claw [ Il ne possède qu'un pseudonyme en tant que Nom]

    ° Âge : 19 ans d'apparence
    ° Sexe : Masculin
    ° Orientation sexuelle : Claw, séduit les femmes, il est né pour ça. Mais, il a quelque tendance.
    ° Origines : Des Enfers de tes cauchemards les plus érotiques.
    ° Espèce : Incube.
    ° Statut : Villageois. Plus précisément, le chef pâtissier d'un café lui appartenant.

    ~ Description physique : « Ciel, que suis je beau »

    Je ne suis pas un dieu. Je suis le maitre des dieux. Parce que je suis un incube, une saleté de démon me direz vous, un etre tout à fait abject, séduisant les demoiselles par plaisir de les tuer après. Mais, j'ai le physique pour.

    J'ai le teint assez pale. J'environne les un metre quatre vingt pour environ soixante kilos. Du moins physiquement. Mes cheveux sont plutôt gris, mais ils dérivent vers le blanc quelque fois. Ils sont parfaitement coiffé au gel. Le matin, quand je me réveille, ceux ci descendent sur mes épaules, quoi de plus banale, mais quand j'y met ma touche d'expert, j'obtiens une frange rebelle sur le coté droit et les autres sont coiffés en arrière en pic. Parlons de mes yeux. Ha, mon regard... J'ai les yeux vairons. Le gauche est vert, le droit est rouge. Vert pour séduire, Rouge pour tuer. Mon nez est un peu pointu, mais il convient parfaitement à ma bouche, elle aussi mince et à mes canines un brin pointu. Je porte un clou d'émeraude dans l'oreille gauche, je n'en ai pas dans l'autre orifice. A vrai dire, j'ai toujours un sourire charmeur, ou un sourire, c'est rare de ne pas me voir sourire.

    D'ailleurs venant on à mon buste. J'ai des épaules de majordomes, mon buste est assez musclé. (mais je ne suis pas une armoire à glace et ne ressemble pas à tout ses superbes hommes musclés) Cependant il est encore plus pâle que mon visage. Je reste souvent en cuisine et je sers en même temps. De plus, le café n'est ouvert que jusqu'à dix neuf heures, après je vis la nuit, donc je ne côtoie pas souvent le soleil. Je porte la plus part du temps en service, une chemise blanche surplombée d'un veston gris. Cela me va très bien et on hésite souvent à croire que je dirige une patisserie. Car j'ai l'air jeune.

    Au niveau du bas, je n'ai pas grand chose à dire, je n'ai pas de jambes d'athlète, mais le nécessaire pour plaire. Je porte souvent des bas assez chère, ils sont pour la plus part, noirs. Rarement, je porte des baskets ou des pantoufles. C'est souvent santiags, ou pied nus.

    ~ Description morale : « Attirant ? Moi ? Vous confondez, moi je suis carrément un aimant »

    Je n'ai pas une façon spéciale de penser. On dit que chaque etre est unique. Mais moi, on m'a programmer pour séduire, et plaire. En me convainquant que j'étais beau, et magnifique. Je vous dis ça avec du recul, mais j'y crois sincèrement. Je ne vais pas le dire mais, je vais essayer de l'exprimer. On pourrai me dire que je crois à tout et n'importe quoi, mais c'est faux, je ne suis pas complètement con. Des fois, je me laisse berner, surtout par les enfants. Non qu'ils soient adorables... Non ! Ils ne sont pas adorables ! NON ! JE NE NIS PAS ADORER LES ENFANTS ! NON NON NON ! Bon ok, j'ai capté. Ca devient flou. Je disais... enfin... j'admets que... les gosses sont adorables, je ne pourrais leur faire de mal. Ouais je suis un démon et alors ? Aussi ce que j'essayais de vous dire c'est que je suis un peu... niais sur les bords avec ces créatures.

    Je suis serviable, évidemment, dans mon métier c'est quand même un peu important et c'est d'ailleurs ce qui cache mon coté séduisant. Je ne séduis pas pour le plaisir mais pour la survie de l'espèce. Je suis un incube, une bête qui trompe et qui tu. Je ne nierais pas. Je ne suis cependant pas quelqu'un à qui on peut totalement faire confiance, comme dit précédemment... seuls les gamins pourront avoir entièrement confiance en moi. Et je suis séduisant, car j'ai des astuces, de beau tic et de bonnes réflexions, je connais ma leçon par coeur, mais je ne la récite pas comme un abruti, je la met en pratique, et c'est ce qui fait la différence.

    Bien sur, je ne drague pas vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept. J'adore cuisiner... des pâtisseries. Mon café propose du thé et un large choix de confiseries et c'est moi qui les fait. Bien sur, elles sont réputées pour etre aussi délicieuse, mais j'avoue manquer de mains d'œuvres. Je ne suis pas gentil, je suis un démon. Mais jouer mon jeu s'avère que je doive jouer le gentil. C'est pour cela qu'avoir des amis devient compliqué.

    Vous serez surement étonné, mais je n'ai jamais pensez au relation purement sentimental. Je n'adhère pas. Je ne suis pas contre, mais je ne suis jamais tomber amoureux. A force de séduire tout le monde, plus personne ne me séduisait, car je suis le séducteur. Je n'aime pas me battre, la violence ne fait pas partit de mes habitudes. Quand je tu, je tu par douceur. Du poison immédiat, un pieu enfoncée avec vitesse dans la tempe, ou... Je ne vous dirais pas toutes mes techniques. Arrétons nous la. Si on récapitule, je suis principalement niais avec les bout de chous, serviable, non digne de confiance, séducteur, cuisinier et totalement contre la violence pure et brute. Content ?

    » Histoire :

    Chapitre I : « Trois Crèmes »


    Il me fixa d'un air ébahis, j'avais surement dut le choquer après cette « révélation ». Ce n'est pas tout le monde qui voit sa vie tourner comme ça. Moi j'avais déjà eu l'oeil sur lui, il était beau, je le voulais, lui, pour pouvoir le tenir près de moi, embrasser sa douce peau, et en faire de lui mon soumis. Il me regarda encore, et je soupirai.
    -C'est tout à fait normal que tu ne comprenne pas délicieux cupcake, si je t'ai cuisiné c'est bien pour te dévorer tout cru.
    Et la, ce fut Yomi qui éclata de rire. Ce petit démon blond aux yeux sanglant devait avoir sept ans. Il sauta sur la pâtisserie et en fit une bouchée. Je le dévisageai longuement.
    -Yomi ! Tu as mangé MON cupcake.
    -C'est ta faute Claw, t'es toujours en train de baver devant tes créations, alors à un moment faut bien que quelqu'un le mange. Moi, en conséquent.
    -Tu es grave.
    Je m'assis dans mon fauteuil. A l'époque, j'habitais un appartement, hébergeant une ribambelle de gosse de toute race. Je les considéraient comme mes frères et sœurs. Je vivais en Angleterre, car j'apprenais tout de la dynastie royale : Le thé, les habits, les pâtisseries. Pourtant, la France semblait aussi un bon endroit pour y créer mes délicieuses. J'avais fuis. Je suis un incube. Dans les temps, quand je séduisais les femmes par millier, et les tuaient comme bon me semblait, je travaillais pour un homme. C'était mon père adoptif. Il m'avait trouvé, dans un canal de Paris, couvert de sang, flottant au gré du panier et des vaguelettes. Il m'avait nommé Claw, mais je n'avais pas de nom de famille, et lui non plus. Je me fis appeler par le futur « The Law » mais ce n'était qu'un pseudonyme sans importance. Par la suite, je découvris qu'il m'utilisait, alors j'ai fuis. D'un coup, Yomi me sortit de mes souvenirs. Ce démon blond, je l'avais trouvé dans une ruelle en allant acheter du thé, il était en lambeau, et accroupi, son regard ne cillait pas. Je l'avais appâté avec un gâteau à la crème et il vivait maintenant avec moi et les deux autres. Il me secouai brusquement, saisissant ma chemise.
    -Claw, allons chercher Heath !
    Je levais la tête au plafond. Heath était un usagi, le plus petit des trois gamins, il avait six ans pile poil, il avait des cheveux aussi blanc que la neige et des yeux dorée, c'était un vrai gosse qui pleurait tout le temps. A vrai dire, Heath était le souffre douleur de Yomi. Celui ci, je l'avais rencontré dans un magasin de jouet. Il contemplait une peluche de lapin, mais vu sa tenue, il ressemblait à toute personne sauf celle qui avait l'argent pour se la payer. Je la lui avait acheté et il était aller ensuite s'assoir devant le magasin, en jouant avec. Mais il n'avait personne, et c'est comme ça qu'il est arrivé. Yomi insista, Heath était dans le parc, jouant avec sa peluche en bas de l'immeuble. Je me levai, attrapai la main du démon blond et descendit dans un silence. Le petit usagi jouait dans le sable accompagné de la troisième. Quand je l'ai trouvé, elle n'avait pas de nom, elle ne parlait que par nécessite et contrairement à Yomi qui foutait le bordel, elle était calme. De ce fait, je l'ai appelé Shizu, qui signifiait calme. Elle aussi était différente, tout ce qui entourait le feu, elle le contrôlait. C'était une magicienne. Elle avait dix ans. C'est pour cela que je la laissait avec Heath seuls, dans le parc. Arrivé en bas, le démon blond sauta sur le petit Usagi sans défense. Heath pleurnicha en voyant Yomi l'écraser. Je m'asseyais sur un banc. Depuis assez longtemps, je comptais rejoindre un village, avec ces trois gamins. Il était au japon. Si jamais je voulais ouvrir mon café, ce n'était pas en Angleterre que j'allais y arriver. C'est alors que mon téléphone sonna.

    Chapitre II : « Tu es un séducteur pas une nourrice »

    Je décrochai, voyant un numéro inconnu.
    -Allo ?
    -Tu tiens à tes gosses, Claw ?
    Je fronçai les sourcils, en serrant les dents.
    -Qui êtes vous ?
    -Il y a précisément en dessous du bac à sable ou ils sont, un dragon. On a trois espions autours de toi et de tes gamins. Si tu bouge un seul doigt, pouf, fini de tes protégés.
    -Que voulez vous...
    -Tu vois tu deviens coopératif.
    J'avalai de travers, je dus tousser afin de reprendre mon souffle. Et j'entendis distinctement les chargeurs de fusils se remplire. J'écoutai alors.
    -Je veux que tu séduise une jeune femme, et que tu la tue. Le seul problème c'est qu'elle est très paranoïaque, elle vit dans la campagne en Irlande, tu n'aura pas trop de mal à la retrouver, un de mes espions va t'apporter une lettre dans trois minutes. Dedans il y a une photo de sa maison, et des indications. Démerde toi, je la veux morte. Ha oui, si tu essaye de tuer cet homme, ce sont tes gosses qui y passeront.
    Je semblai réfléchir, puis je m'exprimai.
    -Je n'ai qu'un désir.
    -Ce sont des ordres, tu n'a pas ton avis à mettre.
    -Laissez moi emmener Yomi, Heath et Shizu avec moi.
    -Et si je dis non ?
    -Si vous dite non, je dis non.
    -Tu va les laisser mourir sur un coup de tête ?
    -Si je pars sans eux, ils se feront tuer. Ça revient au même.
    -Je vois. J'accepte. Maintenant démerde toi.
    Un homme s'approchai de moi. Il déposa à la va-vite une enveloppe et disparut dèrrière une haie. J'ouvris celle ci sans attendre, quand mes yeux s'élargirent. L'homme rigola.
    -Tu te souviens d'elle alors ? Tu n'a pas complètement oublié tes parents alors ? En plus, tu m'a menti...
    -Papa ?!?
    Ce n'était pas mon père biologique que j'avais au téléphone, mais bien mon père adoptif... Il m'avait retrouvé. Je déglutis difficilement.
    -Celle que je dois tuer alors...
    -C'est ta génitrice, ta vrai mère.
    Et la communication coupa. Je me levai, me dirigeant vers mes trois gamins. Je leur souriai alors.
    -Hey, j'ai une bonne nouvelle. Je viens d'avoir mon père au téléphone.
    -Ton père ? Me demanda Shizu.
    -Oui, il nous a payé un voyage pour l'Irlande chez une de ses vieilles amies. Et on part demain.
    -Demain Claw ? Mais, il y a l'épisode 49 de Cochon Ball Z a dix neuf heures ! Répliqua Yomi.
    Je les fixai à tour de rôle, Heath restant silencieux.
    -Ce n'est pas grave, tu regarderas ces cochonneries chez la dame.
    -Claw...
    Heath tendit ses bras vers moi. Je soulevai le gamin dans mes bras en prenant la main du démon de l'autre. Shizu me suivant normalement.
    -Venez, on a des valises à faire.
    Une fois arrivé dans l'appartement, nous fîmes vraiment nos valises. J'emportai presque tout. Mes livres de cuisine, mes ustensiles, mes thés, tout mon service en porcelaine, mes habits, de l'argent et une chose importante; Mes armes. Heath fourra dans un sac ses vêtements et garda à la main Chami, sa peluche. Yomi, lui, faisait la tête, il engouffra dans un sac très peu de vêtement et prit surtout ses DVD. Shizu, elle, en fit de même. Elle était quand même la plus belle des trois, Yomi avait des cheveux court blonds et des yeux rouges, une balafre en forme de croix lui coupant la joue droite, Heath avait les cheveux blancs aux épaules et des yeux dorée pétillant, ses oreilles de lapin étaient souvent cachés en dessous de sa touffe mais Shizu, elle, avait des cheveux très long, ils descendaient jusqu'à ses genoux et deux tresses étaient constamment la au dessus de ses oreilles, sinon ils étaient lâchés dans un méli-mélo de plumes corbeaux. Ses yeux étaient d'un bleu iceberg, et très profond. Les trois gamins me regardèrent, c'était la fin de l'après-midi, je leur sourit.
    -On va manger du Pudding ?
    -Ouais ! Et des pancakes après ok ? Rétorqua Yomi.
    -Je préférerais des frites et du poisson pané. Me répondit Shizu
    -J'ai faim. Me pleurnicha encore Heath.
    -Bon, je vous propose d'aller manger des frites et du poisson pané, en dessert on prendra du pudding et demain matin des pancakes, ça vous va ?
    Shizu approuva de la tête, Yomi lâcha un « ouais » assez bruyant dans l'appartement et Heath répondit timidement d'un « oui » approbateur. Demain, on partirai, mais je ne ferais pas exactement ce qui m'était demandé. Je ne le ferais pas.

    Chapitre III : « Je ne suis pas père, je ne viens pas en paix, maman »

    Le voyage avait été tout sauf agréable. Heath n'avait pas arréter de pleurer, et Yomi de vomir. Pour une fois, Shizu s'était endormie. Je me trimballai avec quatre valises derrière moi, c'était sur humain. Heath était endormit sur mon dos, c'est sur à force de pleurer, Yomi marchait joyeusement a coté de moi en tenant la main de Shizu, mais c'était compliqué, on était sur la route, comme des clochards et personne ne daignait s'arréter. Soudainement un jeune homme s'arréta en rigolant.
    -Ben quoi ? Tu surveille les momes ?
    Je lui sourit, d'une manière charmeuse.
    -J'aurais préféré vous surveillez, autre part.
    Il déglutit en me dévisageant, mais son pied refusait d'appuyer sur l'accélérateur. Je continuai mon manège, m'approchant de la voiture.
    -Vous pourriez être sensuellement mien, je surveille ceux qui en ont.
    J'ouvris le coffre de la voiture, embarquant les quatre valises.
    -A moins que, vous préféreriez me surveiller, moi... Dans un autre coin.
    J'ouvris les portes et fit monter les enfants dans le tas de ferraille. Je fis sortir l'homme de la voiture, il était charmé, cela va sans dire, j'avais trop usé de mon pouvoir.
    -Merci.
    Il se plia brusquement en deux, tombant dans la route, un minuscule cylindre de fer lui traversant le coeur. J'entrai a mon tour dans la voiture et reprit la route. Yomi sursauta.
    -Claw ! Tu m'apprendra hein ?
    -Jamais.
    -Mais Claw...
    -On y va maintenant, calme toi.
    Je démarrais la voiture et prit la direction de l'édit maison.
    **
    Il faisait très beau, au milieu des champs de blé et des plaines fleuries, il y avait une maison charmante. C'était la que nous allions. Je garai la voiture dans l'allée en cailloux et fit sortir les enfants de la voiture mais pas les valises. Je sonnai devant la porte en bois attendant que quelqu'un me réponde. J'entendis un « j'arrive », la porte s'ouvrit soudainement.
    -Oui, Bonjour. Fit la dame.
    Elle avait des cheveux argentés comme les miens et ses yeux étaient verts. Elle sursauta en me voyant. Sans dire un mot, elle se risqua.
    -Kiyo ?
    -Bonjour madame. Je ne sais qui est ce Kiyo, j'en suis désolée, je m'appelle Claw. Voici dans l'ordre Yomi, Shizu et Heath.
    -Euh, enchanté les enfants. Désolée, vous ressemblez étrangement à mon fils que l'on m'a enlevé il y a très longtemps. Que puis je pour vous ?
    -Alors je m'appelais vraiment Kiyo ?
    -Comment ?
    -Je suis votre fils, mon père adoptif m'a donné vos coordonnées. Il m'a trouvé dans un canal à Paris.
    -Oh seigneur !
    Elle porta une main à sa bouche. Elle me fixa longuement et me fit entrer. Nous nous installâmes dans des canapés de cuir et elle me fixa encore.
    -Tu... es père ?
    Je sursautai en souriant de surprise.
    -Pas du tout ! Ce sont, des enfants que j'ai recueillis, je les considèrent comme mes frères et sœurs.
    -Je vois. Et, tu es venu pour une raison particulière n'est ce pas ?
    Mon regards s'assombrit.
    -Jun, mon père adoptif, veux que je te tue.
    Ce fut à son tour de sursauter, elle bondit en arrière, se collant au mur. Elle, elle était humaine. Ce devait etre mon père qui était un incube lui aussi. Je soupirai bruyamment.
    -Mais je ne peux pas. J'aurais un service a te demander.
    Elle sembla se détendre. Heath et Yomi étaient avachis dans un fauteuil, ils ne prêtaient pas attention, mais Shizu, elle, suivait tout. Ma mère se rassit.
    -Je... Je t'écoute.
    -Je veux que tu garde Heath, Yomi et Shizu ici.
    -Claw ! S'écria Shizu.
    Je la regardai stupéfaite. Je n'avais pas remarqué aussi qu'elle pleurait assez souvent ma Shizu. Je vint m'assoir a coté d'elle, lui frictionnant le dos. Ma mère me demanda aussitôt pourquoi.
    -J'ai quelqu'un a tuer. Je ne veux pas ta mort maman, ni celle des enfants, je dois en finir avec Jun.
    -Et après ?
    -Après... Si je survis, je reviendrai les chercher pour partir avec eux au Japon, ouvrir enfin mon café. Sinon... Je compte sur toi pour les préserver et les faire grandir.
    -Kiyo... Enfin... Claw, quel age as tu ?
    Je lui sourit.
    -J'ai dix sept ans maman.
    -Je vais les garder.
    -Dans ce cas...
    Je me levai me dirigeant vers la porte.
    -Je vais chercher leurs affaires.
    Les adieux avaient été douloureux. Surtout pour Heath et Shizu. Jamais je ne les avaient vu autant en larme. Yomi faisait la mou, mais je voyais une larme perler quand même au coin de son oeil.
    Je sortis alors de la maison prenant la route en voiture.

    Chapitre IV : « Dernière étape avant le Cupcake »

    La nuit était aussi douce qu'un diablotin. Il y avait à mes trousses, une dizaine d'hommes armés jusqu'aux dents. J'avais rappelé Jun, lui disant que cette fois ci il ne m'aurait pas, que je n'avais tué que les enfants. J'avais dis ça avec mon pouvoir et il y a crut. La seule chose qui le pousse a me tuer maintenant c'est la haine. Je tournai sur la droite à l'arbre suivant, je détestais la violence pure et brute. Alors je n'allais pas agresser les gens derrière moi. Je bondis sur l'arbre suivant. Devant moi il y avait un faible ruisseau et un homme que je connaissais bien. Je sautai pour me retrouver en face de lui. D'un coup je lui crachai au visage, il me regarda du haut de ses pupilles verticales et rétorqua.
    -Tu es fou petit joueur !
    -C'était toi hein ! Avous ! Tu as tué mon père ! Et comme tu n'a pas réussi a tuer ma mère, tu m'a formé pour que je le fasse grand c'est ça !
    -Mais tu t'es enfuis ! Et tu as fait foirer mes plans ! Tu n'es qu'un chien, une vermine ! Je ne pensais vraiment pas que le fils n'était pas de moi. Ca m'a aigri.
    -De... Toi ?
    -Je suis le frère de ton père ! J'étais marié à ta mère et tu sais quoi ? Elle me trompait avec lui. J'ai pensé en bien quand elle était enceinte, pensant que tu étais mon fils. Non, tu étais le fils de ce chien. Alors, quand ils furent a Paris, j'ai trucidé ton père. Et ta mère a disparu. Le sang sur ton berceau était du au carnage que j'avais fais.
    J'allais faire une exception, je sprintai vers lui, le gratifiant d'un coup de poing dans le ventre. Puis je lui écrasai la machoire d'un coup de pied et je fini enfin en lui broyant la colonne vertébrale. Il était mort. Mais pas le danger. Je devais tuer encore, toute son organisation, sans violence...
    **
    J'avançai d'un pas boitant vers la maison qui m'avait parut il y avait deux ans très familiale et surtout paumée. Ma chemise était en lambeau, mes cheveux sur mes épaules, et j'avais un bras en platre sommaire. Une jeune fille courait dans le jardin, suivit de près par un jeune garçon. Elle semblait assez heureuse, mais ses yeux trahissaient une certaine tristesse profonde. Ce garçon blond avait la même expression sur le visage : Un semblant de bonheur. Je m'avançai vers la maison, tenant mon bras fixant le blé vert en cette saison. Brusquement, ils s'arrêtèrent et me regardèrent. La jeune fille aux cheveux corbeaux s'élanca vers moi, sautant dans mes bras, me renversant par terre. Le déluge de larme mouilla ma chemise.
    -Claw ! Claaaaw !
    Elle reniflait bruyamment et pleurait en même temps, une cacophonie de sons bizarres. Je lui passai ma main dans les cheveux.
    -Je te croyais calme, Shizu.
    -Tu es vivant ! Tu m'a manqué. Snif. Ouiiiiin.
    -Tu es une grande fille maintenant non ? Tu as bien... Douze ans ?
    -Oui mais.
    -Claw.
    Une voix m'interrompit, je me redressai, serrant toujours Shizu dans mes bras. Un jeune garçon d'environ neuf ans était la, il avait toujours ses yeux sanglants à faire froid dans le dos et ses cheveux blond étaient toujours aussi court, seule sa balafre en forme de croix semblait avoir grandit. Il se jeta sur moi à son tour.
    -T'ES DEGUEULASSE ! POURQUOI TU NOUS A ABANDONNES ! JE TE DETESTE !
    Et cette fois ci, il pleura vraiment. La porte s'ouvrit lentement, laissant apparaître une énorme frimousse blanche. Le garçon se frotta les yeux.
    -Taisez-vous, arrêter de pleu...
    Ses yeux devinrent rond comme des billes. De tous, c'était lui qui avait le plus changé, ses cheveux étaient carrément une crinière blanche descendant jusqu'à ses reins, et ses yeux dorées étaient tout de même moins gorgés d'eau. Pourtant, cette fois ci, il fit exception à la règle, et Heath se jeta dans mes bras à son tour. Ma mère me vit, et me sourit.
    -J'ai bien cru que tu les avait abandonnés. Bon retour.
    **
    Je me tournai vers la maison perdu dans les champs, regardant ma mère un dernier instant.
    -Alors ? Tu pars vraiment ?
    -Oui ! Je m'en vais dans ce village, celui dont je t'ai parlé.
    -Et pour les enfants ?
    Les trois me fixaient comme des chiens battus, j'avais du mal à les reconnaître d'ailleurs. Je souriai.
    -J'ai déjà leurs billets, ils sont aussi inhumains.
    -Je veux qu'ils viennent me voir.
    -Bien sur maman. Je les enverraient passer des vacances. Sur ce, j'y vais. Aurevoir !
    -Attend ! Ou va tu encore ?
    Je me retournai, tenant dans ma main Shizu qui tenait Yomi portant dans mes bras Heath qui avait reprit ses habitudes, et sourit.
    -Ouvrir un café, avec les enfants, au Pensionnat Misore.

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Dernière édition par Claw le Ven 15 Juil - 18:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ]   La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ] EmptyVen 15 Juil - 0:43

Bienvenue mraw °°
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MessageSujet: Re: La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ]   La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ] EmptyVen 15 Juil - 16:47


    Bienv'nu. Pas mal, la fiche, intéressant à lire. Par contre, pour le code, il te manque certaines parties. Quand tu les auras trouvées, ta fiche s'ra validée.
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MessageSujet: Re: La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ]   La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ] EmptyVen 15 Juil - 18:50

Niiiah ! Merci ma petite Neko, M.Kaoru. C'est édité.
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MessageSujet: Re: La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ]   La Patisserie du Café va ouvrir [ Fini ] EmptyVen 15 Juil - 19:57


    Ouaip, code ok. J'te valide ta fiche.

    Re-bienvenu et au plaisir.
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